La formule est punk et sans esbroufe : un chanteur qui beugle, des chœurs qui répondent, et une multitude de riffs garage bien rugueux et skatables qui s’ancrent dans votre tête. Le pari du power-trio garage-dance-punk a séduit ceux qui cherchent un moment de joie immédiate et libératrice.
Leurs morceaux mêlent un punk revigorant et une touche de pop décalée. Une énergie brute se fond aux dance beats transcendants. De quoi ravir les fans d’Idles, Royal Republic ou bien les français Mad Foxes qui en redemandent un service supplémentaire. Shaker Poisson va droit au but : les thèmes sont autour d’une discussion entre amis, avec des sujets réels et concrets, toujours avec un brin de sarcasme et une naïveté qui vous fera penser qu’au final, « nos tracas ne sont si grave tout ça »
Après un Supersonic percutant (avec Meltheads), une première partie de Tip Stevens et quelques festivals mémorables (Fatfuzz, Palmipède, AJB), rien n’a changé : les chants de groupe frappent, la basse passe toujours par un ampli guitare, et l’insouciance est intacte. Une seule différence : ils ont troqué leurs vieux survêt’ d’équipe de foot de 3e division espagnole pour trois costumes flambant neufs.